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Paris and the Parisians in 1835 Volume I Part 21

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They acknowledge the real presence. I find in the _Catechisme_ these questions and answers:

"Jesus-Christ est-il sous le pain, ou bien sous le vin?--Il est sous les deux especes a la fois.

"Et quand l'hostie est partagee?--Jesus-Christ est tout entier en chaque partie.

"Que faut-il faire pendant le jour ou l'on a communie?--a.s.sister aux offices, et ensuite se rejouir de son bonheur avec ses parens et ses amis."

Their clergy are permitted to marry. They deny that any power of absolution rests with the priest, allowing him only that of intercession by prayer for the forgiveness of the penitent. Auricular confession is not enjoined, but recommended as useful to children.

They profess entire toleration to every variety of Christian belief; but as the "Eglise Francaise" refuses to acknowledge dependance upon any _secte etrangere_,--by which phrase I conceive the Church of Rome to be meant,--they also declare, "d'apres l'Evangile, que la religion ne doit jamais intervenir dans les gouvernemens temporels."

They recognise the seven sacraments, only modifying that of penitence, as above mentioned. They deny the eternity of punishment, but I find no mention of purgatory. They do not enjoin fasting. I find in the _Catechisme_ the following explanation of their doctrine on this head, which appears to be extremely reasonable.

"L'Eglise Francaise n'impose donc pas le jeune et l'abstinence?--Non; l'Eglise Apostolique Francaise s'en rapporte pour le jeune aux fideles eux-memes, et ne reconnait en aucune facon le precepte de l'abstinence; mais, plus prudente dans ses principes, elle subst.i.tue a un jeune de quelques jours une sobriete continuelle, et remplace une abstinence periodique par une temperance de chaque jour, de chaque annee, de toute la vie."

In all this there appears little in doctrine, excepting the admission of the divine presence in the elements of the eucharist, that differs greatly from most other reformed churches: nevertheless, the ceremonies are entirely similar to those of the Roman Catholic religion.

But whatever there may be either of good or of evil in this mixture, its effect must, I think, prove absolutely nugatory on society, from the entire absence of any church government or discipline whatever.

That this is in fact the case, is thus plainly stated in the preface to their published Catechism:--

"L'Eglise Apostolique Francaise ne reconnait aucune hierarchie; elle repousse en consequence l'autorite de tout pouvoir spirituel etranger, et de tout autre pouvoir qui en depend ou qui s'y soumet. Elle ne reconnait d'autre autorite spirituelle que celle qu'exercerait la reunion de ses fideles; reunion qui, suivant les principes des apotres, const.i.tue seule ce que de leur temps on appelait EGLISE.

"Elle n'est point salariee par l'etat. L'administration de ses secours spirituels est gratuite. Elle n'a de tarif, ni pour les baptemes, ni pour les mariages, ni enfin pour les inhumations. Elle vit de peu, et s'en remet a la generosite, ou plutot a la volonte, des fideles.

"Ne reconnaissant pas d'hierarchie, elle ne reconnait pas non plus de division de territoire, soit en arrondiss.e.m.e.nt, soit en paroisse: elle accueille donc tous les Chretiens qui se presentent a elle pour mander a ses pretres l'accompliss.e.m.e.nt des fonctions de ministres de Jesus-Christ."

The _decousu_ principles of the day can hardly be carried farther than this. A rope of sand is the only fitting emblem for a congregation so const.i.tuted; and, like a rope of sand, it must of necessity fall asunder, for there is no principle of union to prevent it.

After I had finished my studies on the subject, I heard a sermon preached in the church,--not, however, by M. l'Abbe Auzou, who was ill, but by the same person with whom we had conversed at the _Secretariat_. His sermon was a strong exposition of the abuses practised by the clergy of the Church of Rome,--a theme certainly more fertile than new.

In reading some of the most celebrated discourses of the Abbe Auzou, I was the most struck with one ent.i.tled--"Discours sur les Plaisirs Populaires, les Bals, et les Spectacles." The text is from St.

Matthew,--"Come unto me all ye that labour and are heavy laden, and I will give you rest ... for my yoke is easy, and my burden is light."

In this singular discourse, among some things that are reasonable, and more that are plausible, it is impossible to avoid seeing a spirit of lawless uncontrol, which seems to breathe more of revolution than of piety.

I am no advocate for a Judaical observance of the Sabbath, nor am I ignorant of the fearful abuses which have arisen from man's daring to arrogate to himself a power vested in G.o.d alone,--the power of forgiving the sins of man. The undue authority a.s.sumed by the sovereign pontiff of Rome is likewise sufficiently evident, as are many other abuses justly reprobated in the sermons of the Abbe Auzou.

Nevertheless, education, observation, and I might say experience, have taught me that religion requires and demands that care, protection, and government which are so absolutely essential to the well-being of every community of human beings who would unite together for one general object. To talk of a self-governing church, is just as absurd as to talk of a self-governing s.h.i.+p, or a self-governing family.

It should seem, by the reprobation expressed against the severity of the Roman Catholic clergy in these sermons, as well as from anecdotes which I have occasionally heard in society, that the Church of Rome and the Church of Calvin are alike hostile to every kind of dissipation, and that at the present moment they have many points of discipline in common--at least as respects the injunctions laid upon their congregations respecting their private conduct.

M. l'Abbe Auzou says, in speaking of revolutionary reforms,--

"Rien n'est change dans le sacerdoce; et l'on peut dire aussi des pretres toujours romains, qu'ils n'ont rien oublie, qu'ils n'ont rien appris. Cependant, sous le regne de Napoleon leur orgueil a flechi devant le grand interet de leur reinstallation.... Aussi, au retour de leur roi legitime, cet orgueil comprime s'est-il releve dans toute sa hauteur. Rome a place son trone a cote de celui d'un roi, un peu philosophe, a-t-on dit, mais perclus et impotent. Et enfin, lorsque son successeur, d'abord accueilli par le peuple, est tombe entre les mains des pretres, ceux-ci, profitant de son age et de sa faiblesse, ont exploite les erreurs d'une jeunesse fougueuse, qui cependant lui avaient valu le surnom de Chevalier Francais. Alors nous avons vu ce roi sacrifier sa popularite a leurs exigeances; appeler toute la nation a l'expiation de ses fautes personnelles, a son repentir, a sa penitence; et la forcer a renier, pour ainsi dire, trente ans de gloire et de liberte.... Un roi que le remords poursuit, devore, et qui ne reconnait d'autre recours que dans le pretre qui l'a soumis a sa loi par la menace et la terreur de l'enfer; ce roi, sous le coup d'une absolution conditionnelle et toujours suspendue, abdique, sans le savoir, en faveur de son confesseur....

"Roi! tu languis dans l'exil, et tes fautes sont punies jusque dans les dernieres generations!

"Les pretres, les pretres romains se sont cependant soumis a un nouveau prince, a qui la souverainete nationale a remis le sceptre; ils prient enfin pour lui ... et l'on sait avec quelle sincerite.

"Mais, peuple, comme leur joug s'appesant.i.t sur toi!... Dans leur fureur mal-deguisee ils le disent.... La maison du Seigneur est deserte, et tu te rues avec fureur vers les plaisirs, les fetes, les bals et les spectacles! Anatheme donc contre les plaisirs, les fetes et les bals! Anatheme contre les spectacles!

"Ne sont-ce point la, mes freres, les paroles qui tombent chaque jour menacantes de la chaire de l'Eglise Romaine?...

"Combien notre langage sera different! Le Dieu des Juifs est bien notre Dieu; mais sa colere a ete desarmee par le sacrifice que son fils lui a offert pour notre redemption.

"Pourquoi ce sang repandu sur la croix pour nos peches si la satisfaction de nos besoins physiques, si nos fonctions intellectuelles, si l'entrainement des pa.s.sions qui const.i.tuent notre etre peuvent a chaque instant nous faire tomber dans le peche et nous precipiter dans l'abime?

"Aussi nous vous disons dans notre chaire apostolique,--Executez les commandemens de Dieu, adorez et glorifiez notre Pere qui est aux cieux, pratiquez la morale de l'Evangile, aimez votre prochain comme vous-memes, et vous aurez accompli la loi de Jesus-Christ ... et nous ajoutons,--Vous etes membre de la societe pour laquelle vous avez ete crees, et cette societe vous impose des devoirs; en echange elle vous procure des jouissances et des plaisirs: remplissez vos devoirs et livrez-vous ensuite sans crainte aux jouissances et aux plaisirs qu'elle vous presente. Votre partic.i.p.ation a ces memes plaisirs, a ces memes jouissances, est encore une partie de vos devoirs, et vous aurez accompli encore une fois la loi de Jesus-Christ."

This doctrine may a.s.suredly ent.i.tle the Eglise Apostolique Francaise to the appellation of a NEW CHURCH.

M. l'Abbe Auzou goes on yet farther in the same strain:--

"Anatheme!... Arme vieille, rouillee, emoussee, et que vous cherchez en vain a retremper dans le fiel de la colere et de la vengeance!...

Anatheme aux plaisirs! Et quoi! parceque Dieu a dit a notre premier pere, Vous mangerez votre pain a la sueur de votre visage, l'homme serait cond.a.m.ne a rester toujours courbe sous le joug du travail?

N'aura-t-il a esperer aucun adouciss.e.m.e.nt a ses peines?...

"Non, sans doute ... vous dira le clerge romain, puisque Dieu a consacre le septieme jour au repos?

"Et quel est ce repos?

"Sera-ce celui, qu'en vous servant du bras du seculier, vous avez tente de lui imposer par une ordonnance prescrivant de fermer tous les etabliss.e.m.e.ns qui decorent notre cite, nos cafes, nos restaurans, pour ne tolerer que l'ouverture des officines du pharmacien?--ordonnance dont une caricature spirituelle a fait si prompte justice."

The following picture of a fanatical Sunday takes me back at once to America. There, however, its worst effect was to steep the senses in the unnecessary oblivion of a few more hours of sleep; but in Paris I should really expect that such restraint, were it indeed possible to impose it, would literally drive the sensitive and mobile population to madness.

"Et quel est donc ce repos?

"Sera-ce l'immobilite des corps; l'abandon de toutes nos facultes; l'oisivete; l'ennui, compagnon inseparable de l'oisivete; la priere; la meditation,--la meditation plus penible pour la plupart des hommes que le travail des mains; et, enfin, vos sermons intolerans, et, qui pis est peut-etre, si ennuyeux?

"Ah! imposer a l'homme un pareil repos ne serait que suspendre son travail pour lui faire porter, comme a St. Simon de Cyrene, la croix de Jesus-Christ jusqu'au sommet escarpe du Calvaire."

The Abbe then proceeds to promulgate his bull for the permission of all sorts of Parisian delights; nay, he takes a very pretty and picturesque ramble into the country, where "les jeunes garcons et les jeunes filles s'y livrent a des danses rustiques"--and, in short, gives so animated a picture of the pleasures which ought to await the Sabbath both in town and country, that it is almost impossible to read it without feeling a wish that every human being who through the six days of needful labour has been "weary worn with care" should pa.s.s the seventh amid the bright and cheering scenes he describes. But he effectually checks this feeling of sympathy with his views by what follows. He describes habitual drunkenness with the disgust it merits; but strangely qualifies this, by adding to his condemnation of the "homme degrade qui, oubliant chaque jour sa dignite dans les exces d'une hideuse ivrognerie, _n'attend pas le jour que Dieu a consacre au repos_, a la distraction, aux plaisirs, pour se livrer a son ign.o.ble pa.s.sion," these dangerous words:--

"Mais cond.a.m.nerons-nous sans retour notre frere pour un jour d'intemperance pa.s.sagere, et blamerons-nous celui qui, cherchant dans le vin, ce present du Ciel, un moment d'oubli des miseres humaines, n'a point su s'arreter a cette douce ivresse, oublieuse des maux et creatrice d'heureuses illusions?"

Is not this using the spur where the rein is most wanting? I am persuaded that it is not the intention of the Abbe Auzou to advocate any species of immorality; but all the world, and particularly the French world perhaps, is so well disposed to amuse itself _coute qui coute_, that I confess I doubt the wisdom of enforcing the necessity of so doing from the pulpit.

The unwise, unauthorised, and most unchristian severity of the Calvinistic and Romish priesthood may, I think, lawfully and righteously be commented upon and reprobated both in the pulpit and out of it; but this reprobation should not clothe itself in license, or in any language that can be interpreted as such. There are many, I should think, in every Christian land, both clergy and laity, but neither popish nor Calvinistic, who would shrink both from the sentiment and expression of the following pa.s.sage:--

"Rappelons-nous que le patriarche Noe, lui qui planta la vigne et exprima le jus de son fruit, en abusa une fois, et que Dieu ne lui en fit point le reproche: Dieu punit, au contraire, le fils qui n'avait point cache cette faiblesse d'un pere."

There is some worldly wisdom, however, in the exclamation he addresses to his intolerant brethren.

"Et vous, pretres aveugles et impolitiques, laissez le peuple se livrer a ses plaisirs innocens; faites en sorte qu'il se contente de sa position; qu'il ne compare pas cette position penible, douloureuse, avec l'oisivete dans laquelle vous vivez vous-memes, et que vous ne devez qu'a la nouvelle dime qui s'exprime de son front."

He then proceeds to say, that it is not the poor only who are subjected to this severity, but the rich also ... "que le pretre de la secte romaine veut arreter, troubler dans ses plaisirs, dans ses dela.s.s.e.m.e.ns."... "Un repas par lequel on celebre l'union de deux jeunes coeurs, l'union de deux familles, et dans lequel regnent la joie, _et peut-etre aussi un peu plus que de la gaite_, est l'objet de la censure inexorable de ces pretres rigides.... Ils...o...b..ient que celui qu'ils disent etre leur maitre a consacre ces reunions par sa presence, et que le vin ayant manque par le trop grand usage qu'on en avait fait, il n'en a pas moins change l'eau en vin. Ils sont tous disposes a repondre comme ce Janseniste a qui l'on rappelait cet interessant episode de la vie de Jesus,--'Ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux.'--Impie! ... tu blasphemes contre ton maitre!...

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Paris and the Parisians in 1835 Volume I Part 21 summary

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